Le toucher.
Sa main, douce, qui prend la mienne et son épaule robuste qu’embrassent mes
lèvres. Le tissu échauffé par le soleil qui, à son tour, me réchauffe la peau encore tiède. L’espace
extérieur et sa lumière chaude. Ses bancs, usés, sa table repeinte et leurs
surfaces dures et rugueuses contrastées par la douceur des vieux coussins. La
nuit, le moelleux du plaid, et son odeur aussi. Celle du soir et de sa magie.
Par dessus
tout, les choses du dehors. Les arbres, les fleurs. Les uns immortels, les autres
temporelles. Chaud, le sable, dont les grains glissent sur la main,
dégringolent sur le corps et se fixent sur les pieds. La texture des rochers
qui se dessine sur les baigneurs
aventuriers.
La sensation
de l’eau. Fraîche et salée. Les caresses de l’écume sur les chevilles,
l’éclaboussure des premières vagues puis l’eau qui enserre lascivement le corps
qui nage.
S.